Nous sommes créés corps, âme et esprit. Si nous adhérons à la volonté de Jésus, nous recevons son Esprit Saint qui vient irriguer notre âme qui est immortelle... Le péché est le refus de se soumettre à la volonté de Dieu pour vivre dans notre aveuglement, selon notre volonté humaine. Nous sommes ainsi blessés par nos péchés et ceux des autres… Parfois englués dans nos blessures, nous ne savons plus faire la différence entre ce qui vient de nos péchés et ce qui vient de nos blessures dues au péché. Le péché n’est autre, qu’un refus de l’autorité de Dieu sur nos vies. Cette autorité ne nous écrase pas, mais nous élève et nous aide à grandir dans la grâce de Dieu. Cette autorité nous éclaire par la Parole de Dieu dans l’Écriture. Faire ce que dit le Seigneur avec un cœur confiant est un gage de paix. Dieu a donné ses Paroles ou commandements, ou encore loi pour nous conduire avec sureté malgré les tentations et les entraves du chemin. Il est permis de refuser une souffrance au Nom de Jésus, car Dieu ne veut pas notre souffrance. En effet, selon la prophétie d’Isaïe, Jésus a pris nos péchés, nos souffrances, nos maladies, à la croix et c’est dans ses souffrances que nous trouvons la Guérison.
"Dans toutes leurs angoisses, ce n'est pas un messager ou un ange, c'est sa face qui les a sauvés. Dans son amour et sa pitié, c'est lui qui les a rachetés, il s'est chargé d'eux et les a portés, tous les jours du passé. Mais eux, ils se sont révoltés et ils ont irrité son Esprit saint. C'est alors qu'il les a pris en aversion et qu'il les a lui-même combattus. » (Isaïe 63, 9-10)
Dès qu’il y a rejet de la Parole de Dieu, il y a péché, tristesse, angoisse, ténèbres et mort. « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, sur les habitants du sombre pays, une lumière a resplendi. » (Isaïe 9, 1). Or, cette lumière chantée par les anges, c’est Jésus fils de Marie et l’Esprit Saint, fils de Dieu, venu dans le monde pour guérir et sauver ce qui était perdu. Dieu est venu redonner à son peuple la Lumière de la Vie… Mais qu’en avons-nous fait ? Avons-nous suivi notre Sauveur et Seigneur Jésus Christ, ou bien avons-nous refusé de le suivre ? De notre conversion, va naître notre paix et notre joie, mais de notre refus va naître angoisse, anxiété, souffrance et deuil, car Jésus est venu pour transformer nos deuils en une danse… Et oui, par sa résurrection Dieu nous fait danser de joie devant la mort vaincue !...
De notre gorge, le Seigneur fera sortir un chant de victoire à condition que nous reconnaissions nos péchés qui ont entraîné la souffrance de Jésus. Il nous faut lever les yeux hors de nos propres souffrances, pour reconnaître jusqu’où est allé l’Amour du Père qui nous a envoyé son Bien-Aimé pour que nous soyons sauvés de nos angoisses, du péché ; de la conséquence de nos péchés, car « le salaire du péché, c’est la mort » et la mort éternelle…"
Relevons la tête et sans hésiter, à genoux, contemplons les blessures de Jésus supportées pour nous. Allons au Seigneur dont la Parole est Esprit et Vie. Dieu a promis et Dieu fait, car « sa Miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent » c’est-à-dire ceux qui le respectent. Nous espérons et nous sommes sauvés. Accueillons cet Amour magnifique qui illumine la Croix. Que l’humilité de notre Seigneur et Sauveur nous entraîne sur son chemin de résurrection et de vie… N’oublions jamais le prix de nos errances :
« Mais Lui, il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. Le châtiment qui nous rend la paix est sur lui, et dans ses blessures nous trouvons la guérison. »(Isaïe 53, 5-6) « Maltraité, il s'humiliait, il n'ouvrait pas la bouche, comme l'agneau qui se laisse mener à l'abattoir, comme devant les tondeurs une brebis muette, il n'ouvrait pas la bouche. » (Isaïe 53, 7)
Devant un tel sacrifice, il n’y a plus de mots, il n’y a que l’adoration silencieuse.