Nous sommes créés pour la louange à notre Dieu Grand !
A Lui le Règne, la Puissance et la Gloire ! A lui, la Victoire !
Le Christ Jésus est vraiment ressuscité !...
La souffrance, le péché et la mort sont vaincus à la croix…
Si vous voulez être heureux, louez le Seigneur ! Plus vous LE louerez, plus IL se manifestera à vous. En tout temps, la louange est demandé par le Seigneur. Dans l’Ancien Testament comme dans le Nouveau Testament, la louange monte vers Dieu, sans cesse ! La création entière loue son Seigneur à la mesure de ses dons. L’oiseau chante une joie éphémère. L’enfant babille en s’émerveillant. Devenons comme des enfants, chantons la Gloire de Dieu, qui non seulement est Créateur du ciel et de la terre, mais Sauveur Parfait pour tout homme. Entrez dans ce chant de jubilation, dont vous découvrirez l’auteur au bas de la page. Car rien n’est nouveau, mais tout est à renouveler, à personnaliser :
Chant de jubilation
Justes, tressaillez de joie dans le Seigneur
La louange convient aux hommes droits
Rendez grâce au Seigneur sur la cithare,
sur la harpe à dix cordes, jouez pour lui
Chantez-lui le cantique nouveau,
Jouez de votre mieux pendant l’ovation.
(Psaume 32)
Aussi après avoir dit : « Justes, tressaillez de joie dans le Seigneur », comme nous ne pouvons tressaillir en lui qu’en chantant ses louanges, et que ces louanges lui sont d’autant plus agréables que nous mettons en lui notre bonheur, le prophète ajoute :
« C’est aux coeurs droits qu’il convient de louer Dieu »
Quels sont les hommes au coeur droit? ceux qui l’assouplissent selon la volonté de Dieu ; qui se consolent dans la justice divine des troubles que leur cause l’humaine fragilité, quoique la faiblesse humaine leur fasse désirer de temps à autre ce qui pourrait leur convenir en particulier, ce qui serait en harmonie avec l’état actuel de leurs affaires, ou avec une nécessité qui se déclare, néanmoins lorsqu’ils reconnaissent et qu’ils savent que Dieu désire autre chose, ils préfèrent à leur volonté, la volonté du plus sage, à la volonté de l’infirme, la volonté du Tout Puissant, à la volonté de l’homme, la volonté de Dieu… Dans l’abondance des biens terrestres, remerciez celui qui vous en a fait don ; dans la disette, ou dans les pertes, chantez sans rien craindre. Car vous n’avez point perdu Celui qui vous a donné ces biens, quand même on vous enlèverait ses dons. Louez Dieu, vous dis-je, même dans cette condition; ayez confiance dans votre Dieu, touchez les cordes de votre coeur, et dites comme sur une harpe qui échappe dans sa partie inférieure des sons harmonieux: « Le Seigneur l’a donné, le Seigneur l’a ôté, comme il a plu au Seigneur, ainsi il a été fait; que le Nom du Seigneur soit béni »… (Job)
« Chantez-lui un cantique nouveau »
Dépouillez-vous du vieil homme: vous connaissez le cantique nouveau. Le nouvel homme, la nouvelle alliance, voilà le cantique nouveau. Le cantique nouveau n’est point l’héritage du vieil homme: il n’y a pour l’apprendre que les hommes nouveaux, qui ont rajeuni le vieil homme dans la grâce, et qui appartiennent au Nouveau Testament, c’est-à-dire au royaume des cieux. C’est vers lui que notre amour exhale ses soupirs, à lui qu’il chante ses cantiques. Qu’il chante ce cantique, non de la voix, mais par les actions de la vie.
« Chantez-lui un cantique nouveau, chantez-le sagement ».
Chacun se demande : comment chanter à Dieu ? Oui, chantez, mais qu’il n’y ait aucun désaccord; Dieu ne peut souffrir que l’on blesse ses oreilles. Chante sagement, ô mon frère. Devant un habile musicien qui doit t’écouter; que l’on te dise : « Chante pour lui plaire » si tu crains de chanter parce que tu es dépourvu de science musicale, et qu’un (301) artiste peut trouver en toi des défauts inaperçus pour un ignorant: qui se flattera de chanter avec harmonie, pour Dieu, qui juge du chantre avec tant de sagacité, qui pénètre dans tous les détails, qui écoute si attentivement? Quand votre chant sera-t-il assez harmonieux, pour n’offenser en rien des oreilles si délicates ? Voici qu’il vous prescrit lui-même la manière de chanter; ne cherchez point les paroles comme si vous pouviez en trouver pour expliquer ce qui plaît à Dieu. Chantez « par vos transports ». Pour Dieu, bien chanter, c’est chanter dans la joie. Mais qu’est-ce que chanter avec transport? C’est comprendre que des paroles sont impuissantes à rendre « le chant du coeur. » Voyez ces travailleurs qui chantent, soit dans les moissons, soit dans les vendanges, soit dans tout autre labeur pénible : ils témoignent d’abord leur joie par des paroles, qu’ils chantent; puis, comme sous le poids d’une grande joie que des paroles ne sauraient exprimer, ils négligent toute parole articulée et prennent la marche plus libre de sons confus. Cette jubilation est donc pour le cœur, un son qui signifie qu’il ne peut dire ce qu’il conçoit et enfante. Or, à qui convient cette jubilation, sinon à Dieu qui est ineffable? Car on appelle ineffable ce qui est au-dessus de toute expression. Mais si, ne pouvant l’exprimer, vous devez néanmoins parler de lui, quelle ressource avez-vous autre que la jubilation, autre que cette joie inexprimable du coeur, cette joie sans mesure, qui franchit les bornes de toutes les syllabes?
« Chantez harmonieusement, chantez dans votre jubilation »
Saint Augustin
Mais comment chanter le Seigneur dans la joie alors que mon cœur pleure ? Dieu recueillera tes larmes comme autant de diamants, car il est dit dans l’Apocalypse : « Voici la demeure de Dieu avec les hommes, IL demeurera avec eux… IL essuiera toute larme de leurs yeux. La mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cris, ni souffrance, car le monde ancien aura disparu. A celui qui a soif, JE donnerai de la source d’eau vive gratuitement. » (Ap 21,3-5)